jeudi 31 janvier 2008

Célestin Freinet (1896-1966)

Né dans les Alpes-Maritimes, il se destine à la carrière d’instituteur. Il n’y parvient qu’en 1920, après avoir été blessé pendant la première guerre mondiale (il en garde de graves séquelles pulmonaires). Ses difficultés respiratoires lui empêchent de gérer autoritairement sa classe, il remplace la parole par l’activité. Il ne faut cependant considérer que c’est la cause de ses inventions en matière de pédagogie. Sur plusieurs aspects, Freinet s’associe aux réflexions de l’éducation nouvelle mais la juge inapplicable à l’école primaire, à la campagne notamment faute de moyens. Il décide rapidement de créer une nouvelle didactique, basée sur l’école active, mais qui pourrait s’ajuster aux élèves de familles modestes. Des pédagogies nouvelles, il conserve les mêmes psychologies et sociologie de l’enfant mais il diffère d’elles par sa vision politique et sa sociologie.

Ses écrits principaux :

Les techniques Freinet dans l’école moderne (1964)

Les invariants pédagogiques (1964)

Pour l’école du peuple (1969)

Pédagogie Freinet :

  • pédagogie empirique, technique
  • l’enseignement doit favoriser le développement de la personnalité de l’enfant en respectant son « équilibre vital »
  • pédagogie fondée sur l’ « expérience tâtonnée » ou le « tâtonnement expérimental »
  • la résolution d’un type de difficulté, ou le passage d’un « cap », se fait d’autant plus facilement que l’enseignant a su amener ses élèves, par des questions simples ou des incitations motivantes, à adopter une attitude de recherche
  • Freinet a développé des techniques, la « pédagogie Freinet » est le fruit d’un travail coopératif
  • Considère que l’absence d’un matériel scolaire adapté est la cause des échecs des partisans de l’éducation nouvelle, « matérialisme » pédagogique
  • Importance de l’imprimerie comme ouverture sur l’extérieur (« invente » le journal scolaire), correspondance entre élèves
  • Pratiques : la coopérative scolaire, le texte libre, les fichiers auto correcteurs
  • « pédagogie du travail » : l’accent est mis sur le gout de l’enfant pour le travail

« Pédagogie du travail et de la dédicace », Jean Vial

« Notre originalité, c’est d’avoir créé, expérimenté, diffusé des outils et des techniques de travail dont la pratique transforme profondément nos classes" (Pour l’école du peuple)

« Toute technique suppose un matériel »

« Ce n’est pas le jeu qui est naturel à l’enfant, c’est le travail »

CHAMPY, Philippe et al. Dictionnaire encyclopédique de l'éducation et de la formation. Retz, 2005. ISBN 2-7256-2461-4
encyclopédie microsoft encarta. microsoft, 2005. Freinet, Célestin.

humeur du soir

Après cette "journée fort instructive", comme dit Pascal, que dire...
cet après-midi, nous sommes allés visiter un CDI de collège. ce qu'elle nous a apporté : une réflexion sur le métier par quelqu'un en place, des actions à mettre en place avec les élèves (utile pour la troisième partie de STD), des petits gâteaux...
mais surtout une "relativité" par rapport au concours, qui n'est qu'un concours, par rapport à la profession, qui n'est pas qu'une profession! Le fait de ne pas pouvoir tout faire en une journée, ni même en une semaine... sur les rapports avec le enseignants et la reconnaissance du statut d'enseignant de l'enseignant documentaliste
bien sur, je sais que tout cela et contextuel, lié à cet établissement, à cette équipe éducative, à ce CDI, à cette enseignante documentaliste. Tout le monde n'a pas la chance d'avoir une aide compétente, des professeurs motivés,...
bref, ce fut une bouffée d'air frais, nécessaire, voir vital, à ce moment de la formation. Il faudra le faire plus souvent (pascal...pour l'année prochaine...).
À part ça, j'ai pris mon courage à deux mains (et dix doigts) pour rendre "public" le blog en postant un commentaire sur le blog de saamarande (je n’ai pas trouvé mieux côté référence).
Ça m'angoisse un peu : je sais que je suis contente d'avoir des visiteurs mais aussi à quel point ça m'angoisse de ne pas savoir qui me lit (cf. humeur du soir de je sais plus quand). On verra bien, advienne que pourra, qui vivra verra, alea jacta est,... (J’ai plus de phrases bidon à mettre!)
Allez, plus que 4 semaines avant ...

mardi 29 janvier 2008

la politique documentaire

1. Le diagnostic

Le diagnostic est le recueil et l’analyse des données relatives notamment au CDI dans le but d’adapter au mieux le fond en fonction des missions de l’institution, de l’offre documentaire déjà disponible et des attentes des usagers.

Ø Les missions de l’institution

Le diagnostic préalable à la mise en place d’une politique documentaire doit prendre en compte les missions fixées par l’institution. Il doit respecter les finalités de l’Ecole mais aussi les missions de l’enseignant documentaliste.

Ø L’état des lieux de l’offre documentaire

L’enseignant documentaliste doit relever l’ensemble de l’offre documentaire de l’établissement afin de s’en servir comme base à la réflexion sur la politique documentaire. Ainsi, il recense les ressources documentaires du CDI mais aussi dans l’établissement entier. Il lui faut également examiner son action pédagogique à travers la dispense de l’enseignement info-documentaire. Et enfin, il examine les services documentaires qu’il fournit tels que l’accueil, le prêt, l’évolution des collections, l’accès aux ressources, la communication notamment sur les nouvelles acquisitions.

Ø Les attentes des usagers

La construction d’une politique documentaire se base également sur une étude approfondie des attentes des usagers quels qu’ils soient, élèves, professeurs ou partenaires éducatifs. Cette enquête peut se construire à partir d’une étude des usagers mais aussi à partir de la fréquentation du CDI et des pratiques informationnelles des mêmes usagers.

2. la formalisation

L’ajustement efficace du fonds documentaire en fonction des missions fixées par l’institution, de l’offre documentaire déjà disponible et des attentes des usagers nécessite une mise en forme des résultats du diagnostic sous la forme d’un document, la politique documentaire.

Ø Un modèle de développement

La formalisation de la politique documentaire présente un modèle de développement qui présente le diagnostic, la mise en œuvre, les objectifs, les indicateurs d’évaluation et la mise en œuvre.

Ø Un document écrit

La formalisation de la politique documentaire se présente sous la forme d’un document écrit. L’enseignant-documentaliste garde ainsi une trace de ce travail et permet également une meilleure rationalisation et explicitation du projet ainsi qu’une communication et une mutualisation plus aisées.

Ø La contractualisation

La politique documentaire, désormais formalisée par un document écrit, prend la forme d’un contrat ; celui-ci s’inscrit dans le projet d’établissement et est donc validé par le C.A.

Ø Une vision globale partagée

La formalisation assure également une représentation commune de la politique documentaire partagée par le conseil pédagogique dont émane le comité de pilotage de l’établissement, institutions préparant la réflexion du C.A. Elle favorise notamment l’intégration de l’enseignant-documentaliste dans l’équipe pédagogique.

Ø Le rôle de l’enseignant-documentaliste

Le rôle de l’enseignant-documentaliste sort clarifié de cette formalisation en favorisant son intégration dans l’équipe pédagogique ainsi que le travail en équipe au sein de l’établissement.

3. Réalisation

La mise en œuvre de la politique documentaire est organisée dans le modèle de développement.

Ø Le tableau de bord

La réalisation de la politique documentaire est enregistrée dans un tableau de bord. En utilisant les indicateurs d’évaluation préalablement définis et différents instruments de collecte (statistiques, relevé d’activité du CDI), le comité de pilotage consigne dans ce document les activités menées par l’établissement dans le cadre de sa politique documentaire.

Ø Le bilan

La réalisation de la politique documentaire fait l’objet d’un bilan qui formalise son évaluation à partir du rapport d’activité annuel tiré du tableau de bord. Ce bilan présente plusieurs aspects. Tout d’abord, il récapitule les actions menées dans l’année. Ensuite, il est nécessaire d’évaluer ces actions : ce qui a fonctionné ? Pourquoi ? Pourquoi pas ? Afin de donner un caractère prospectif à ce bilan en proposant des remédiations et de nouveaux objectifs à atteindre. Ce bilan est approuvé par le comité de pilotage.


DUPLESSIS, Pascal. modélisation du concept de politique documentaire. IUFM Pays de la Loire. 2008

DUPLESSIS, Pascal. la politique documentaire. cours à l'IUFM d'Angers. année scolaire 2006-2007

DEVIS-DUCLOS, Sylvie. Les professeurs documentalistes. CRDP de l'académie Orléans-Tours, 2006? chapitre 5 Politique documentaire d'établissement. p.221 à 242


lundi 28 janvier 2008

La communication interpersonnelle

L’école de Palo Alto

Cette expression vient du nom d’une petite ville californienne où ont été menées de multiples études originales sur la communication interpersonnelle. Deux auteurs ont particulièrement nourri cette approche : Gregory Bateson et Paul Watzlawick

Gregory Bateson : 1904-1980

A exercé ses talents dans divers domaines, en particulier l’anthropologie et la psychiatrie. Il a notamment développé le concept de « double contrainte » ou « double lien », processus caractérisant une communication « paradoxale », c’est-à-dire comportant des messages contradictoires. C’est le cas lorsqu’un individu lance à un autre : « sois spontané ! » ou lorsqu’un mari irrité dit à son épouse : « mais bien sûr que je t’aime ! ». Selon lui, le comportement du schizophrène est une forme d’adaptation aux doubles liens répétitifs délivrés par son entourage.

Paul Watzlawick :

Reprend divers concepts de G. Bateson et en élabore d’autres, montrant ainsi qu’il existe une véritable « logique de la communication », composée de différentes règles, par exemple :
- l’impossibilité de ne pas communiquer, puisque même le refus de la communication constitue un message
- la différence entre contenu et relation
toute communication contient une double information, d’une part sur le contenu du message, d’autre part sur la manière dont ce message est émis.
P. Watzlawick a tiré des implications thérapeutiques de ses analyses théoriques.

Erving Goffman : 1922-1982

Le sociologue Erving Goffman est l’un des principaux représentants de ce courant visant à décrire et à analyser des situations concrètes de la vie quotidienne. Selon lui, une fonction importante de la communication est le maintien de la « face », c’est-à-dire l’image positive de soi que l’on tente de présenter aux autres, que ce soit à travers le langage, les postures, l’habillement, etc. il assimile le monde social à la scène d’un théâtre où nous sommes tout à la fois acteurs et spectateurs. Chacun joue ainsi un rôle et confirme ou rejette le rôle joué par autrui. Il a analysé les « rituels d’interaction », tels que les rituels d’accès (salutations et adieux) ou de réparation (présentation d’excuses après un incident).

Roman Jakobson : 1896-1982

Le linguiste russe Roman Jakobson attribue six fonctions au langage :
- la fonction émotive ou « expressive » (centrée sur l’émetteur) : le langage permet d’exprimer des désirs
- la fonction référentielle : le langage permet de donner des informations
- la fonction conative (centrée sur le récepteur) : le langage permet d’agir sur autrui
- la fonction phonétique (centrée sur le message) : le langage peut exprimer des qualités esthétiques
- la fonction phatique (centrée sur le canal) : le langage permet d’établir, prolonger ou interrompre une communication (par exemple : « allo ! »)
- la fonction métalinguistique (centrée sur le code) : le langage permet de parler sur lui-même (par exemple : « autrement dit… »)

La pragmatique

selon cette approche linguistique, représentée surtout par deux philosophes du langage, John L. Austin (1911-1960) et John R. Searle, le langage n’a pas seulement pour fonction de dire mais aussi de faire. Leurs travaux portent notamment sur les verbes performatifs, c’est-à-dire qui ont pour caractéristique d’effectuer une action par le seul fait d’être prononcé (« je déclare », « je te baptise », « je promets », « j’ordonne »)

L’analyse transactionnelle

Cette théorie de la communication, élaborée par le psychologue Eric Berne (1910-1970), utilise divers concepts dont le plus important est celui des états du Moi. Chacun de nous est composé de trois états psychologiques : le Parent (autorité ou réconfort), l’Adulte (analyse objective), l’Enfant (humour, soumission). La communication entre deux personnes est tissée de transactions entre les états de leurs Moi respectifs à tel moment. L’ »analyse transactionnelle » a pour but de décoder ces processus de communication, voire de les modifier s’ils ne sont pas satisfaisants.

L’analyse de conversation

Ce nouveau champ de recherche qui a pris son essor dans les années 70 renvoie en fait une multitude d’approches :
- l’ethnographie de la conversation (D. Hymes, J. Gumperz)
- l’ethnométhodologie (H. Garfinkel puis H. Sacks et E. Schegloff)
- la sociolinguistique (W. Labov, J.A. Fishman)
- l’anthropologie de la communication (E. Goffman), les nouvelles théories de l’argumentation (N. Perelman, O. Ducrot), la linguistique pragmatique (J. Austin) et les approches proprement linguistiques (C. Kerbrat-Orecchioni).
L’analyse de conversation étudie les conversations en situation réelle. Elle montre que le langage courant est loin de correspondre aux règles de la grammaire formelle. Qu’il existe beaucoup de différences dans l’expression selon les milieux sociaux, les situations ; que le sens des mots et expressions dépend beaucoup du contexte, des intonations et expressions faciales qui les accompagnent. Que la conversation comporte beaucoup d’implicite (et donc suppose une culture commune entre les interlocuteurs), que la conversation est fortement ritualisée (tour de parole,…).

jeudi 24 janvier 2008

humeur du soir

ça fait un petit moment que je n'ai pas fait d'humeur du soir...
où en suis-je de mes réflexions sur le blog? je m'interroge sur qui me lit? mon compteur de visiteurs n'est pas devenu fou, et il indique plus de 180 visites (ce qui ne veut pas dire 180 personnes). je pense mon blog assez confidentiel, nous sommes peu nombreux dans la promotion à l'IUFM, et aucun membre de ma famille ni aucun ami n'est au courant de son existence. alors, je m'inquiète. qui me lit? j'aimerai que mes lecteurs laissent des commentaires pour que je sache qui ils sont...
qui me lit? mais surtout qu'en pensent-ils?
pour un usage scolaire du blog, il est tout à fait possible de restreindre l'accès au blog par un système de login et mot de passe.
mais cette interrogation me fait comprendre ce dont j'avais connaissance (ah, apprendre par l'expérience... ça mériterait d'être étudier !!!) : le blog n'est pas un objet privé mais public. on a du mal à appréhender le fait que, dans le gigantesque amas d'informations, de sites du web, je ne passe pas complètement inaperçu. d'un côté, je me sentais protégée par la masse, noyée dans l'anonymat et d'un autre, j'avais envie d'être lue. maintenant, je suis lue mais je ne sais pas par qui...
enfin bon, on ne va pas épiloguer!
bonne soirée

ps : plus que 5 semaines avant les écrits... j'ai peur? noooooon!

voyages/sorties éducatives


Relation, intégration (partenaires, instances, dispositifs)

professeurs disciplinaires

gestionnaire, intendant, vie scolaire

toutes les organisations et associations agréées par le ministère de l’éducation nationale

textes officiels

Article L 551-1 du code de l’éducation : objectifs des activités péri-éducatives, engagement de la responsabilité du chef d’établissement, inscription dans le budget de l’établissement. Une charte des voyages peut être adoptée par le CA

Circulaire 76-260 du 20 août 1976 relative aux sorties et voyages collectifs

http://eduscol.education.fr/D0176/circ76-260organisation_sorties_voyages.htm

Circulaire n°86-317 du 22 octobre 1986 relative à la Déconcentration de la délivrance des autorisations de sorties et voyages collectifs d'élèves

http://eduscol.education.fr/D0176/circ86-317autorisations_sorties_voyages.htm

Circulaire n°88-254 du 6 octobre 1988 relative à la Déconcentration de la délivrance des autorisations de sorties et voyages collectifs d'élèves du second degré.

http://eduscol.education.fr/D0176/circ88-254autorisations_sorties_voyages.htm

Ressources, Exemples

Dossier eduscol sur les voyages et sorties scolaires

http://eduscol.education.fr/D0176/seconddegre.htm

la cellule vie scolaire de l’académie de Nancy-Metz met à disposition un guide académique

http://www.ac-nancy-metz.fr/VieScolaire/culture/voyages/Voyages.htm

Angibeaud Jacqueline, Landron Michel, Maître Françoise. Le B.A. BA du voyage scolaire à l’étranger. Nantes : CRDP des Pays de la Loire, 2005

comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC)


Relation, intégration (partenaires, instances, dispositifs)

Le CESC, présidé par le chef d'établissement, comprend : les personnels d'éducation, sociaux et de santé de l'établissement, des représentants des personnels enseignants, des parents et des élèves désignés par le chef d'établissement sur proposition des membres du conseil d'administration appartenant à leurs catégories respectives, les représentants de la commune et de la collectivité de rattachement au sein de ce conseil.

des partenaires compétents susceptibles de contribuer utilement à la politique éducative et de prévention de l'établissement.

textes officiels

Décret n°2005-1145 du 9 septembre 2005 modifiant le décret n° 85-924 du 30 août 1985 relatif aux établissements publics locaux d'enseignement.

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?oldURL=true&cidTexte=LEGITEXT000006065139&dateTexte=20080121
Circulaire n° 197 du 30.11.2006 Le comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) est désormais inscrit dans le pilotage de chaque établissement scolaire du second degré et s’intègre à la politique globale de réussite de tous les élèves : ses missions sont redéfinies, sa composition clairement précisée, la contribution des partenaires organisée en fonction des problématiques éducatives à traiter. http://www.education.gouv.fr/bo/2006/45/MENE0602019C.htm

CIRCULAIRE N°2007-011 DU 9-1-2007 de préparation de la rentrée 2007 : 3.6 L’égalité des chances par une éducation à la santé renforcée

http://www.education.gouv.fr/bo/2007/3/MENE0700047C.htm

Ressources, Exemples

guide pratique téléchargeable

http://marc-dev.ac-versailles.fr/cesc/spip.php?rubrique3

dossier très complet sur le site de l’académie de Nantes : http://intra.ac-nantes.fr/eple/CESC/references/principe.htm

action d’un CESC : http://www.ac-clermont.fr/ia63/santesocial/cesc.htm

Veille documentaire


Relation, intégration (partenaires, instances, dispositifs)

Entre enseignants documentalistes

CNDP, CRDP, CDDP, bibliothèques, libraires

Abonnement à des bulletins d’information, revue professionnelle

Internet : abonnement à des listes de diffusion, blogs, flux RSS

Textes officiels

France.MEN. circulaire 86-123 du 13 mars 1986 : missions des personnels exerçant dans les centres de documentation et d’information. « [l’enseignant documentaliste] recherche tout documents relatifs aux informations culturelles, économiques, technologiques, professionnelles et de loisir de la région afin de les mettre à la disposition des élèves et des professeurs »

http://www.savoirscdi.cndp.fr/metier/textesofficiels/1980-1989/c860313.htm

France. IGEN. Les politiques documentaires des établissements scolaires. 2004.

p. 15 : « se tenir en veille est une exigence absolue pour cette profession »

p. 25 : « l’exercice d’une fonction informationnelle utile au système éducatif »

p. 54 : « un engagement déterminé des documentalistes sera indispensable : il inclura un effort tout particulier de formation et de veille technologique »

Ressources, Exemples

La rubrique « Veille » du site des infostratèges reprend le concept de veille, les méthodes et les outils de veille.

http://www.les-infostrateges.com/rubrique/veille

Outils de veille : les alertes Google

http://www.google.com/alerts?hl=fr

yahoo! news

http://fr.news.yahoo.com/

mercredi 23 janvier 2008

UPI


Relation, intégration (partenaires, instances, dispositifs)

L’ensemble des personnels de l’établissement d’accueil, des élèves et de leurs parents

accueil dans un établissement

quatre catégories d'UPI destinées à accueillir des jeunes atteints, d'un handicap mental (UPI 1), d'un handicap auditif (UPI 2), d'un handicap visuel (UPI 3) ou d'un handicap moteur (UPI 4).

Intégration possible à certaines disciplines dans des classes.

textes officiels

circulaire n°2001-035 du 21 février 2001 (BO n°9 du 1er mars 2001) : scolarisation des élèves handicapés dans les établissements du second degré et développement des unités pédagogiques d’intégration (UPI). http://www.education.gouv.fr/botexte/bo010301/MENE0100364C.htm

Circulaire n° 2002-111 du 30 avril 2002 : Adaptation et intégration scolaires, des ressources au service d'une scolarité réussie pour tous les élèves

Décret n° 2005-1752 du 30 décembre 2005 : Le parcours de formation des élèves présentant un handicap (art.4)

Loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées : Loi du 11-2-2005 http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=SANX0300217L

Ressources, Exemples

UPI, Unité Pédagogique d'Intégration. réflexions et pratiques sur l’intégration des élèves handicapés

http://pedagogie.ac-toulouse.fr/col-lakanal-foix/1)%20Presentation%20du%20College/Les%20specilficites%20du%20college/L'UPI.htm

référencement de sites d’UPI

http://www.ac-reims.fr/ia08/charleville_ais/Upi.htm

SEGPA


Relation, intégration (partenaires, instances, dispositifs)

au sein du collège

enseignements assurés par des instituteurs et des professeurs des écoles spécialisés, des professeurs de collèges

suivent les 3 cycles du collège

destinés principalement à l’enseignement professionnel

textes officiels

Mise en œuvre de la rénovation des enseignements généraux et professionnels adaptés dans le second degré
Note de service n°98-128 du 19-6-1998 (BO n°26 du 25-6-1998) http://www.education.gouv.fr/bo/1998/26/default.htm

L'adaptation et l'intégration scolaire : des ressources au service d'une scolarité réussie pour tous les élèves (AIS, SEGPA, UPI). Circulaire n°2002-111 du 30-4-2002 (BO du n°19 du 9-5-2002). http://www.education.gouv.fr/botexte/bo020409/MENE0201156C.htm

Loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées : Loi du 11-2-2005, particulièrement les articles 19 à 22 (JO n°36 du 12-2-2005). http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=SANX0300217L

Ressources, Exemples

dossier d’eduscol « les enseignements généraux et professionnels adaptés ». juin 2007

http://eduscol.education.fr/D0081/segpa.htm

réflexions de professionnels sur l’enseignement en SEGPA

http://www.ac-grenoble.fr/AIS38/collaboratif/rubrique.php3?id_rubrique=5

BUFF, Florence. Enseigner l’anglais en SEGPA. réflexion sur l’enseignement de l’anglais aux élèves de SEGPA : les difficultés et les réponses apportées

http://pedagogie.ac-toulouse.fr/anglais/segpa1.html

Découverte de l'atelier hygiène service. Juillet 2006 : Réalisation d’affiches présentant l'atelier hygiène service aux élèves de 5ème par des élèves de 4ème SEGPA.

http://www.discip.ac-caen.fr/sbssa/article.php3?id_article=93

EUSTACHE Sylvia, ANGOT Blandine, BECHERIE Laurent. Lutte contre les contaminations microbiennes. Juin 2006 : atelier de lutte contre les contaminations microbiennes par des élèves de 4ème SEGPA http://www.discip.ac-caen.fr/sbssa/IMG/html/fiche_accompagnement_sequence-2.html

IDD (Itinéraires de découvertes)

Relation, intégration (partenaires, instances, dispositifs)

Inscrits à l'emploi du temps des élèves à raison de deux heures hebdomadaires

S’ajoutent aux enseignements obligatoires, permettant aux disciplines d'accroître leur horaire

Textes officiels

Circulaire n°2002-074 du 10-4-2002 (Encart BO n°16 du 18-4-2002) relative à la préparation de la rentrée 2002 dans les collèges et à la mise en œuvre des itinéraires de découverte. http://www.education.gouv.fr/botexte/bo020418/MENE0200870C.htm

Circulaire n°2002-160 du 2-8-2002 (BO n°31du 29-8-2002) relative à l'organisation des itinéraires de découverte et aux questions de responsabilité. http://www.education.gouv.fr/botexte/bo020829/MENE0201759C.htm

Circulaire n°2003-050 du 28-3-2003 (Encart BO n°14 du 3-4-2003) relative à la préparation de la rentrée 2003 dans les écoles, collèges et lycées. http://www.education.gouv.fr/bo/2003/14/MENE0300748C.htm

Ressources, Exemples

Muller, François. Itinéraires de découverte au collège. Un site consacré aux itinéraires de découverte en cycle central de collège, et plus largement à l'individualisation des parcours de formation des élèves, à la pédagogie diversifiée et à l'évaluation formative

http://parcours-diversifies.scola.ac-paris.fr/

Dossier spécial du café pédagogique sur les itinéraires de découvertes http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/idd_index.aspx

Bouchet, Isabelle. « IDD ambitieux : art baroque, culture européenne et patrimoine régional ». inter-CDI, sept-oct. 2005 n° 197

mardi 22 janvier 2008

Présenter le CDI (collections, classements)

Relation, intégration :

- sur heure disciplinaire, en interdisciplinarité

- sur « heure CDI », l’enseignant documentaliste seul

Textes officiels :

- MEN. Missions des personnels exerçant dans les centres de documentation et d’information. circulaire n°86-123 du 13 mars 1986. Savoirscdi [en ligne]. Consulté le 11/01/08. Disponible sur : http://savoirscdi.cndp.fr/metier/Textesofficiels/1980-1989/c860313.htm

circulaire qui précise le rôle de l’enseignant documentaliste qui assure « une initiation et une formation des élèves à la recherche documentaire » et organise « au début de chaque année scolaire, une présentation du centre de nature à instaurer entre les professeurs, les élèves et lui-même, un dialogue permanent sur les ressources disponibles, les modalités de leur classement et les méthodes de recherche documentaire. »

- MEN. « Préparation de la rentrée 2001 dans les collèges : Circulaire n°2001-105 du 08/06/2001 ». BOEN n°24 du 14 juin 2001 [en ligne]. Consulté le 11/01/08. disponible sur :

http://www.education.gouv.fr/botexte/bo010614/MENE0101309C.htm

Circulaire centrée sur l’accueil des élèves en 6ème qui doivent appréhender les différents espaces du collège, notamment « le centre de documentation et d’information ».

Ressources, exemples :

Regard de Vincent Liquète (IUFM d’Aquitaine) sur la documentation et les formations initiales

Liquète, Vincent. Contributions à la réflexion sur les formations initiale et continue de la documentation scolaire. (Pas de date mais sans doute après 2003 d’après des références dans le texte) http://savoirscdi.cndp.fr/metier/metier/liquete/liquete.htm

sommaire : Constat historique : Une évolution fulgurante des pratiques professionnelles ; Situation actuelle : Des représentations actuelles du métier aux contours flous ; La situation de la formation continue ou « chronique d’une mort annoncée ».

Il existe de nombreux exemples de séances mis en ligne sur les sites académiques et sur les sites professionnels

→ Mmes Dubois et Sciascia. Compétences info-documentaires en 6ème et5ème. 19/11/2007

http://docsdocs.free.fr/spip.php?article377 : Cahier de découverte du CDI, Apprentissage de la recherche documentaire, Livret de compétences 6ème, Livret de compétences 5ème.

→ Laidet, Pascale. Découverte du CDI 6ème : une chasse au trésor au CDI. Site de l’académie de Nice.

http://www.ac-nice.fr/docazur/article.php3?id_article=85

Maria MONTESSORI (1870-1952)


Médecin et pédagogue italien née à Chiaravalle, près d’Ancône. Elle est la première femme, en Italie, à obtenir son doctorat en médecine (1896). Elle se consacre tout d’abord aux déficients mentaux tout en poursuivant des études de philosophie, d’anthropologie, de psychologie expérimentales et de sciences naturelles. Poursuit l’œuvre de deux médecins éducateurs français. En 1907, dans le quartier ouvrier de San Lorenzo (Rome), on lui confie la garde des enfants. C’est la première « Maison des enfants ». Véritable incarnation de la pédagogie nouvelle, elle donne de nombreuses conférences de par le monde.

Pédagogie scientifique (1909)
Les Étapes de l'éducation (1936)
De l'enfant à l'adolescent (1948)


Théorie :

- Pédagogie « scientifique » car fondée sur la psychologie de l’enfant et son observation

- L’enfant se développe par sa propre activité, déclenchée par le milieu dans lequel il vit. D’où l’importance de l’ « ambiance ».

- met l'accent sur le développement de l'initiative de l'enfant en lui permettant de faire seul les choses qui l'intéressent. Ce développement passe d'abord par l'éducation des cinq sens : par le maniement d'un matériel pédagogique adapté (cubes, cylindres, tablettes d'encastrement, chiffons, lettres mobiles, etc.), l'enfant apprend progressivement à reconnaître les couleurs, les volumes, les formes, les poids, la matière. L'initiation musicale et la reconnaissance du silence facilitent l'acquisition du langage. L'éducateur dirige, sans la contraindre, l'activité de l'enfant

- elle pose « la question sociale de l’enfant »

- paradoxe du « apprends-moi à agir seul »

« L’éducateur doit vaincre l’orgueil et la colère avant de s’approcher des enfants »

« Une leçon non assimilée doit être doucement interrompue pour être reprise une autre fois »

« L’enfant est dans la position d’un homme sans droits civiques »

CHAMPY, Philippe (dir.), ETEVE, Christian (dir.). « Montessori, Maria ». Dictionnaire encyclopédique de l’éducation et de la formation. (3e éd.). Paris : Retz, 2005. p.651 à 653.

« Montessori, Maria ». Encyclopédie Microsoft Encarta.2005

Jean PIAGET (1896-1980)


Né à Neuchâtel, il y fait ses études. Après un doctorat en biologie, il s’intéresse à la psychologie. En 1919, il commence à étudier le développement des capacités cognitives à la Sorbonne. En 1925, il est nommé professeur de philosophie à l’université de Neuchâtel. Il enseigne ensuite la psychologie et l’épistémologie dans plusieurs universités dont la Sorbonne. Il poursuit ses recherches jusqu’à sa mort, à la direction du centre international d’épistémologie génétique, et travaille également jusqu’en 1968 pour le bureau international de l’éducation et l’UNESCO. Les avancées récentes de la psychologie cognitive, qui remettent en cause ce « constructivisme » de Piaget, ne retirent rien de l'envergure de son œuvre.

Il a écrit plus de 50 livres et 500 articles dont :

Le langage et la pensée chez l’enfant (1923)

La naissance de l’intelligence chez l’enfant (1936)

La psychologie de l’enfant (1964)

Psychologie et pédagogie (1970)

Théorie :

- « l’épistémologie génétique » : il aborde la psychologie de l’enfant par un questionnement sur la connaissance dont il veut construire une théorie scientifique. Il veut comprendre la démarche logique de l’enfant pour découvrir les sources et les mécanismes de l’adaptation et de la connaissance. Cette théorie permet de comprendre comment l’enfant passe d’une intuition à une logique formelle

- La connaissance résulte de l’action du sujet sur le monde et elle est le prolongement du processus biologique de l’adaptation

- Il distingue 4 stades d’évolution :

o Stade sensori-moteur (0-2 ans) : acquisition de la conception de la permanence de l’objet (il existe même quand je ne le vois plus). Développement de « schémas d’action »

o Stade préopératoire (2-7 ans) : construction des « opérations mentales », accès aux symboles (permet le dessin) et au langage articulé

o Stade des opérations concrètes (7-12 ans) : l’enfant commence à aborder des concepts abstraits (nombre, relations)

o Stade des opérations formelles (12-15 ans) ; accès au raisonnement logique et systématique

  • "L'intelligence organise le monde en s'organisant elle-même." La construction du réel chez l'enfant, 1937.
  • « l’intelligence est la forme la plus generale de la coordination des actions et des opérations »
  • "Une science ne débute qu'avec une délimitation suffisante des problèmes susceptibles de circonscrire un terrain de recherche sur lequel l'accord des esprits est possible." p.41, Epistémologie des sciences de l'homme.
  • "On ne connaît un objet qu’en agissant sur lui et en le transformant." Psychologie et épistémologie, p. 85.
  • "L'acquisition d'une information se traduit par une "perturbation" qui va entraîner chez l'individu un "déséquilibre" du champ cognitif et exiger un travail de synthèse pour assimiler, intégrer, critiquer, admettre, ajouter cette nouvelle dans un champ cognitif alors enrichi.", 1940.

« Jean Piaget ». Wikipédia. Consulté le 21/01/08. Disponible sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Piaget

« Jean Piaget ». Microsoft Encarta. 2005.

CHAMPY, Philippe (dir.), ETEVE Christian (dir.). « Jean Piaget ». Dictionnaire encyclopédique de l’éducation et de la formation. (3è éd.). Paris : Retz, 2005. p.746 à 748

lundi 21 janvier 2008

humeur du soir

voilà une semaine que ce blog existe et je constate que ma motivation pour l'alimenter est intact même si, après une journée entière à fixer un écran, j'ai un peu de mal à rester concentrée.
quelles innovations dans le blog aujourd'hui ? : la création de deux nouvelles rubriques
"vous avez demandé les renseignements? ne quittez pas..." qui regroupe les items du référentiel métier de l'IUFM. autrement dit, sont rassemblés ici des signalements de ressources sur des thématiques précises et en relation avec notre profession
"actu" où se retrouvent des informations d'actualité sur le CAPES, la profession d'enseignant documentaliste, le système éducatif et l'éducation en générale.

ayant épuisé mes fiches manuscrites, me voici obligée de me remettre au travail. mais, à 6 semaines des écrits (déjà!), le temps va me manquer. je vais donc continuer dans les auteurs mais aussi dans les concepts info-doc afin de me rafraîchir la mémoire (et la votre également je l'espère);

je compte sur vos commentaires pour me faire évoluer, pour discuter (ah, les interactions...!)

fiche de synthèse : geste

Nom et adresse URL

Association Geste www.geste.fr

Statut et Historique

Association loi 1901, fondée en 1987 dirigée par P. Janet et L de Lataillade

Composition

Groupement des éditeurs de services en ligne. 95 membres dont les grands sites médias français, principaux éditeurs de contenus sur Internet

Objectif

Créer les conditions économiques, législatives et concurrentielles indispensables au développement des services et éditions économiques

Actions

A l’origine de la charte contre le pillage des contenus sur le net en 2000

Contre la loi sur les droits d’Auteur et Droits Voisins dans la Société de l’Information (DADVSI)

Services proposés

Articles et communiqués de presse

Actualité des médias sur l’actualité du web français

Rapports de commissions internes

Alertinfo gratuite et thématique

Liens RSS

Avantages

Tous ses services sont parfaitement légaux, panorama de presse, articles originaux.

Page d’accueil très claire.

Calendrier d’évènements en lien avec l’actualité d’Internet

Inconvénients

Site avec une forte prise de position en faveur de la protection de l’information comme marchandise.

Représente les « producteurs » de l’information.

gestion des ressources numériques

Partenaires et instances :

L’ensemble de l’équipe éducative (gestionnaire-intendant, responsable réseau).

Textes officiels :

- MEN. Circulaire 86-123 du 13 mars 1986 relative aux missions des personnels exerçant dans les centres de documentation et d’information. Paris : MEN, 1986.

« le documentaliste-bibliothécaire est responsable du centre de ressources documentaire multimédias […] il assure la responsabilité du fonds documentaire, de son enrichissement, de son organisation, de son classement et de son exploitation […] »

- J.-L. Durpaire (dir.). les politiques documentaires des établissements scolaires. Paris : MEN, 2004.

« Pilotage : contribuer à la définition de la politique documentaire de l’établissement, organiser les ressources documentaires de l’établissement ‘centre de ressources, réseaux de ressources), définir et faire évoluer le système d’information de l’établissement. »

Autres ressources :

  1. Caraco (dir.). Intégrer les ressources d’Internet dans la collection. Villeurbanne : ENSSIB, 2000

N. Dompnier. Le guide de l’enseignant-documentaliste, de la politique documentaire aux environnements numériques. Evreux : CRDP Franche-Comté, 2006

www.educnet.education.fr/chrgt/charteproj.pdf sur l’élaboration de chartes informatiques.

la veille documentaire

A) Le métier de veilleur

L’homme entrepreneur a toujours eu besoin de s’informer, de surveiller ses concurrents, de se comparer aux autres, de connaître les tendances du marché. Le veilleur doit répondre à ces besoins grâce à un dispositif organisé, intégré et finalisé de collecte, traitement diffusion et exploitation de l’information. Il s’agit, pour lui, d’obtenir des informations pertinentes et utiles en temps opportun. Il lui faut intercepter l’information dès qu’elle apparaît puis suivre sa progression. Cette ténacité permet d’accéder à des sources de plus en plus performante, des informations non publiques et elle lui permet aussi de créer des liens avec des spécialistes qui viendront enrichir son carnet d’adresses et lui permettront de faire vérifier et valider ses informations. Deux éléments sont très importants dans la veille : la continuité du processus et la personnalisation des informations.

La prestation de veille s’inscrit dans une durée plus ou moins longue, généralement fixée à l’avance. Compte tenu des contraintes de mise en œuvre et de l’intérêt stratégique en jeu, cette durée ne peut être très courte mais peut varier de plusieurs semaines à plusieurs mois. Les besoins du client sont soigneusement étudiés et les objectifs déterminés puis la recherche est lancée. Le veilleur transmet alors les informations recueillies au destinataire, le chef d’entreprise ou encore des cadres techniques. Les besoins du « clients » sont prioritaires. Cette personnalisation des informations les rend utiles à un seul usager et dans une situation unique. On se situe donc dans une logique de demande et non d’offre.

Le responsable de la veille, documentaliste ou autre, n’assure pas à lui seul la collecte de l’information de l’entreprise. Son rôle d’animateur consiste à mettre en place des réseaux en incitant chaque collaborateur de l’entreprise à faire remonter l’information, à en collecter et à en analyser, si possible, les éléments. Il a également de nombreux outils de surveillance informatique pour l’aider et l’assister. C’est principalement grâce au boum d’Internet que l’activité du veilleur est facilitée. Il a sa disposition des outils de surveillance automatisée de type « push » ou « pull ». Les outils « pull » sont la méthode classique d’utilisation du web : l’utilisateur se rend régulièrement sur Internet pour en « tirer » les informations les plus récentes dans un domaine particulier. Les outils « push » nécessitent, contrairement aux outils « pull », une inscription et l’enregistrement d’un profil de recherche, soit une sélection de champs d’intérêts ou encore un éventail de titres de revues… cette technique implique une relance automatique de la recherche alors qu’avec la technique « pull », la relance est manuelle. Ces deux techniques sont complémentaires. On trouve des outils « push » partout : des aspirateurs de site, payants, qui avertissent en cas de mise à jour de sites précis ; des alerteurs liés à des moteurs de recherche pour pouvoir être informé de nouvelles réponses à une question enregistrée ; des combinaisons aspirateur alerteur, des listes de diffusion, des lettres d’informations, des forums, des bases de données. Il peut également obtenir des réponses à ses questions en dépouillant la presse et les revues spécialisées, les catalogues, partout où il peut observer la concurrence, son personnel et ses produits.

S’il existe de nombreux outils, il existe également de nombreux types de veilles.

B) Différentes stratégies de veilles

Le terme « veille informationnelle » regroupe tous les sens du mot « veille ». Il existe

donc de nombreuses veilles appelées différemment selon les critères employés pour la recherche ou selon le destinataire.

Il existe la veille environnementale qui peut être externe ou plus axée sur l’analyse des pratiques des clients et des concurrents.

Lorsque ce sont les termes ou les objectifs de la veille qui sont privilégiés par le veilleur, on parle de veille alerte, concurrentielle, à très court terme ; veille à moyen terme ou encore veille prospective, à long terme qui relève d’une analyse sociologique et historique. Elle concerne la stratégie de l’entreprise.

La veille peut également changer selon le degré de focalisation, de précision, de la recherche. Elle peut être orientée ou non orientée thématiquement. Le veilleur est alors à l’écoute du bruit de fond, au recueil de signaux faibles.

Selon les destinataires des résultats de la veille, le veilleur va également adapter sa recherche à des besoins différents : veille centrée sur les besoins de la direction générale, veille alimentant les directions plus techniques, veille alimentant les cadres techniques et les acteurs de terrain.

Mais la veille est plus souvent orientée selon les objets ou les domaines définis par les destinataires. On parle alors de veille stratégique : le veilleur scrute tout ce qui a trait aux grands concurrents de l’entreprise et à leur positionnement sur les marchés et aussi aux facteurs de transformation de l’environnement, veille technologique mais aussi veilles socioculturelles ou encore des veilles juridiques ou réglementaires.

corrigé des exercices sur le commentaire critique

le commentaire critique- rappelons le- est un exercice de l'épreuve écrite de sciences et techniques documentaire. Marie France Blanquet met en ligne un corrigé de commentaire critique sur le site de savoirscdi.
http://savoirscdi.cndp.fr/metier/prepconcours/Blanquetcommentairecritique/blanquetcommentairecritiquecorrigeexercices.htm

vous : "ouah, mali, quelle réactivité, à peine mis en ligne et déjà signalé sur ton blog"
moi : "merci netvibes et les flux RSS!"

les TIPE, Travaux d’Initiative Personnelle Encadrés


Partenaires et instances :

Les TIPE sont effectués dans le cadre des classes préparatoires aux grandes écoles. Ils sont l’équivalent des TPE de lycée. Il n’y a pas d’instance particulière aux TIPE car les élèves doivent rédiger un exposé type-TPE puis analyser un dossier documentaire scientifique. Collaborent à ces projets les grands organismes scientifiques tels que l’Ifremer (www.ifremer.fr), la cité des sciences (www.cite-sciences.fr).
Textes officiels :

  • Arrêté du 11 mars 1998 relatif au Objectifs de formation et d’organisation des travaux d’initiative personnelle encadrés en MP (Math Physique), PC (Physique Chimie), PSI (Physique Sciences Industrielles), TSI (génie mécanique génie électrique) et BCPST (Biologie Chimie Physique Sciences de la Terre).

Cet arrêté abroge les précédents et fixe les objectifs de formation et l’organisation pédagogique des TIPE.

L'objectif des TIPE est de permettre à l'étudiant de développer notamment les qualités et capacités suivantes :
Ouverture d'esprit,
Initiative personnelle,
Faculté de rapprocher plusieurs logiques, notamment par un décloisonnement des disciplines,
Esprit critique, capacités d'exigence, d'approfondissement et de rigueur,
Aptitude à l'imagination expérimentale,
Aptitude à collecter l'information, l'analyser, la communiquer.

  • Arrêté du 19 mai 2006 fixant les thèmes des travaux d'initiative personnelle encadrés en mathématique et physique (MP), physique et chimie (PC), physique et sciences de l'ingénieur (PSI), physique et technologie (PT), technologie et sciences industrielles (TSI), technologie, physique et chimie (TPC) et biologie, chimie, physique et sciences de la Terre (BCPST), technologie biologie (TB) pour l'année 2006-2007.

Le thème pour l’année scolaire 2007-2008 est « Variabilité, limite et stabilité ».

Autres ressources :

Les sites des grandes écoles scientifiques et technologiques proposent leurs réflexions sur les TIPE, notamment l’École supérieure de Chimie, Physique et Électronique qui est à l’origine du projet (www.cpe.fr).
Le CRDP de Lyon www.crdp-lyon.cndp.fr/a/Enseignements/TIPE.htm

Ou encore un site réservé aux TIPE et réalisé par l’UPA, l’union des Professeurs de classes préparatoires agronomiques, biologiques, géologiques et vétérinaires www.tipetop.fr.

La classification décimale universelle : la CDU

  • Historique

La CDU a été créée par deux juristes belges, Paul Otlet et Henri La Fontaine. Le plus connu des deux est sans doute Paul Otlet, qui est l’un des fondateurs de la documentation (Traité de la documentation, 1934).

Dans les années 1890, ils conçoivent le projet d’établir sur fiches une bibliographie mondiale de tout le savoir humain grâce à une classification d’une grande précision fin de consigner également les articles, les brevets, les rapports.

En 1895, ils obtiennent de Melvil Dewey l’autorisation d’adapter, de traduire et plus tard de développer la classification mise au point par lui et que l’Europe vient de découvrir. La même année, ils créent à Bruxelles l’Institut International de Bibliographie (IIB), point de départ concret du projet.

Les deux hommes en viennent à établir un plan général de classement destiné à couvrir l’intégralité des connaissances et l’ensemble des publications. C’est ainsi que de 1899 à 1905, ils rédigent la première édition de la CDU, parue en français.

Celle-ci est adoptée dans le monde entier, spécialement pour les domaines scientifiques et techniques.

  • Mises à jour et éditions

La classification n’est pas figée. Si elle veut suivre le mouvement des connaissances, elle doit évacuer de ces tables des notions périmées et intégrer à son système de classement des notions nouvelles. La politique de révision de la CDU procède de ce principe et est assuré par la Fédération Internationale de Documentation. Il existe des éditions abrégées (la 7eme édition date de 2001), moyennes (2004), également un guide d’utilisation publié en 1995.

  • Principes

C’est une classification au sens strict : un plan de classement qui réunit et ordonne les connaissances.

C’est une classification universelle dans laquelle l’ensemble des connaissances est inclus.

C’est une classification décimale universelle, la notation reflète donc le principe de succession du général au particulier des connaissances humaines en dix grandes classes.

  • Les tables principales :
Classe 0 généralités

Classe 1 philosophie religion

Classe 2 religions

Classe 3 sciences sociales

Classe 4 provisoirement inoccupée

Classe 5 sciences exactes et naturelles

Classe 6 sciences appliquées-médecine- technologie

Classe 7 arts-divertissement-sports

Classe 8 littérature-linguistique-philologie

Classe 9 archéologie-géologie-géographie-histoire

Il existe des divisions communes aux classes :

Division commune de langues : symbolisée par = ex : 53=111 ouvrage de physique écrit en anglais. La langue française n’est généralement pas mentionnée car elle constitue le cas général.

Division commune de forme : symbolisée par (0) ex : 58(035) traité de botanique. Elle s’emploie si l'on veut distinguer sur les rayons les documents hors catégorie habituelle tels que les thèses, les rapports, les manuels, les dictionnaires.

Division commune de lieu : symbolisée par (…) ex : 75(44) la peinture française.

Division commune de temps : symbolisée par « » ex : 75 « 15 » la peinture au 16ème siècle

Les divisions analytiques

Elles divisent les classes principales, elles sont propres à une classe ou sous classe. Elles sont annoncées par O ou - : dans la classe 7, la division .033.5 gothique = 7.033.5 art gothique, 72.033.5 architecture gothique, 73.033.5 sculpture gothique

Les tables auxiliaires

Les 4 premières sont les plus utilisées

Lieu : symbolisé par (…) ex : 78 musique et 430 Allemagne = 78(430) musique allemande

Temps : symbolisé par « … » ex : « 17 » pour le 18ème siècle = 78«17» musique au 18ème siècle

Forme : symbolisée par (0…) ex : (03) dictionnaire = 78(03) dictionnaire de musique

Langue : symbolisée par = ex : =30 allemand = 78=30 ouvrage de musique écrit en allemand

Peuple : symbolisé par (=…) : société primitive, race blanche, hébreux, peuple indien…

Personne : symbolisée par -05 : enfant, personne âgée, fille, mère, gaucher, droitier, sourd, handicapé, travailleur militaire, écolier,…

Point de vue : symbolisé par .00 : recherche scientifique, point de vue économique, financier

Les signes :

Les tables auxiliaires comprennent également des signes d’agrégation, d’extension et de relation :

Signe d’addition + pour indiquer la présence, dans un document, de deux sujets différents mais reliés entre eux : 622+669 : industrie minière et métallurgique

Signe d’extension / pour indiquer la présence de plusieurs sujets traduits par des indices qui se suivent dans la classification, on indique le premier et le dernier : 57/59 : document qui comporte les notions de biologie, botanique et de zoologie.

Signe de relation : pour exprimer une relation générale entre deux notions. Les indices peuvent être issus de la même classe ou de classes différentes : 7 : 17 l’art dans ses rapports avec la morale

Ordre de succession des indices :

Indice principal Division analytique Point de vue Lieu Forme Langue Les tables auxiliaires de la CDU.

Philippe MEIRIEU (1949-… )

Né en 1949 dans le Gard. Etudes de philosophie et de lettres à Paris. Il a été professeur de français en collège, de philosophie en lycée puis il a obtenu un CAP d’instituteur. Rédacteur en chef des Cahiers pédagogiques de 1980 à 1986, il a été associé à la réflexion nationale sur les contenus de l'enseignement en France En 1988 et sollicité pour élaborer les Instituts Universitaires de Formation des Maîtres. Après le vote de la loi d'orientation de 1989, impulsée par Lionel Jospin, il participa à la création des Instituts universitaires de formation des maîtres et à celle du Conseil national des programmes. De 1990 à novembre 1993, il a été membre du conseil national des programmes. A la rentrée 1993-94, Philippe Meirieu a repris, à côté de ses activités universitaires, un enseignement de français dans un lycée d'enseignement professionnel de Vénissieux. Il dirigea l'Institut national de recherche pédagogique (INRP) de juin 1998 à mai 2000, s'efforçant d'associer, dans une même dynamique, innovation et recherche. Il a terminé, en 2006, son mandat de directeur de l'IUFM de l'Académie de Lyon et repris ses activités de professeur en sciences de l’éducation et directeur de l'Institut des Sciences et Pratiques d'Education et de Formation (ISPEF) à l'université Lumière Lyon 2. Il est aussi responsable pédagogique de la chaîne de télévision pour l'éducation CAP CANAL. Il dirige la collection " Pédagogies " chez ESF éditeur.

Ses écrits : Ph. Meirieu est un auteur très prolifique. Ceci n’est donc pas une liste exhaustive de ses ouvrages (pour plus d’information, consulter le site de Ph. Meirieu : www.meirieu.fr )


  • L'école, mode d'emploi - des "méthodes actives" à la pédagogie différenciée (1985)
  • Apprendre... oui, mais comment (1987)
  • Le choix d'éduquer - Éthique et pédagogie (1991),
  • Frankenstein pédagogue (1996),
  • L'école ou la guerre civile (en collaboration avec Marc Guiraud, 1997).
  • Faire l'École, faire la classe (2004),
  • Lettre à un jeune professeur (2005).
  • L'enfant, l'éducateur et la télécommande, entretiens avec Jacques Liesenborghs (2005)
  • École : demandez le programme ! (2006)
  • La pédagogie entre le dire et le faire. Ou Le courage des commencements (2007)
  • Pourquoi est-ce (si) difficile d'écrire ? (2007)
  • Pédagogie : le devoir de résister (2007)
  • Une autre télévision est possible (2007)

Idées :

- rôle de l’école : éducation à la liberté

- a consacré ses premiers travaux scientifiques à la question de l'interaction entre pairs dans les apprentissages et du travail en groupes

- il a mis en place une structure pédagogique originale où les élèves pouvaient choisir leurs professeurs et leurs enseignements

- "pédagogie différenciée" : la multiplication des itinéraires d'apprentissage et le fait de permettre à chacun de recevoir un enseignement adapté, favorisaient la réussite de tous. Différencier sans exclure ou créer des ghettos, s'adapter à chacun en évitant de l'enfermer dans un donné.

- "transfert de connaissances"

- la place de l'éthique dans la réflexion pédagogique

- les rapports entre les apprentissages et la socialisation : quel est le rôle de l'école dans la création du "lien social"?

- il a mené de nombreuses recherches sur le « collège unique » et ses conditions de réussite. –- étude de la place du sujet dans le processus éducatif et travaille sur les rapports entre éthique et pédagogie.

"Ce qui fonde la pédagogie, c’est l’éducation de la liberté. L’objectif, ce n’est pas d’abord l’employabilité des élèves (même si, évidemment, c’est quelque chose dont nous devons avoir le souci), c’est d’abord la possibilité donnée à un être de se poser comme sujet. De se mettre en jeu dans ses activités, de ne pas être manipulé, réduit à un simple consommateur qu’il faut séduire et dont il faut flatter en permanence les pulsions les plus archaïques."

« En réalité la critique de la pédagogie… est un retour à la pensée magique : l'apprentissage s'effectuerait par décret, parce que les adultes le décident et que les enfants sous leur emprise légitime, n'auraient qu'à se soumettre à leurs injonctions … Ainsi les conservateurs écartent-ils ce qui est le problème n°1 de l'École : comment enseigner à ceux qui ne veulent pas apprendre ? Une posture qui renvoie directement à un projet politique et social. (Pédagogie : le devoir de résister)

« Lier le projet pédagogique à une vision sociale et politique, celle de l'émancipation. La pédagogie c'est justement ce qui permet de lier la transmission à l'apprentissage de la liberté. C'est parce qu'elle est porteuse de liberté, fondatrice de démocratie, qu'elle doit être défendue. »

http://www.meirieu.com/BIOGRAPHIE/biographie.htm

http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/larecherche/Pages/2007/85_Meirieu.aspx

http://www.ac-grenoble.fr/mureils/reflexio/biomeirieu.htm