mardi 19 février 2008

web 2.0

sur ce sujet (oh combien à la mode), savoirscdi nous popose de tester nos connaissances grâce à un petit questionnaire en ligne :
http://savoirscdi.cndp.fr/culturepro/actualisation/Web20/quiz/accueil.htm
alors, au point?

lundi 18 février 2008

humeur du soir (même si on est pas le soir)

dernière ligne droite...
étant dans la zone A, l'education nationale m'octroie deux semaines de "vacances" avant les écrits du CAPES. et voici que toutes les angoisses refont surfaces:
- l'écrit aura t il lieu malgré la grève de l'imprimerie nationale?
- suis-je à la hauteur?
- qu'est-ce que je fais si je ne l'ai pas?
- qu'est-ce que je fais si je l'ai?
- et le CROUS qui me harcèle pour savoir si je veux une chambre universitaire, des bourses pour l'an prochain dans le genre "faites vite, il n'y en aura pas pour tout le monde..."
la vrai question est là, qu'est ce que je fais pour mon avenir? ces questions sont les mêmes pour tout le monde, je pense.
ce week-end, j'expliquais pour la enième fois ce que je veux faire dans la vie, professeur documentaliste, à mes amis. une fois passées les reflexions "la conne du CDI", "tu veux passer tes journées à dire "chut"?", ils ont pris conscience, avec moi, qu'à à peine 23 ans, je pourrais me retrouver devant des élèves (pour peux que je sois en lycée, ils pourraient etre plus agés que moi!). suis-je prête, suis-je capable, suis-je assez mure pour porter une telle responsabilité : contribuer à l'éducation des élèves, les aider à devenir des etres autonomes, debrouillards. leur apprendre à se passer de moi, de nous?
je sais, je réfléchis trop. comme on dit dans les films "passe le bac d'abord", dans mon cas, le CAPES.
la verbalisation de mes angoisses ne servant pas à les calmer, je vais m'abrutir de révisions de cours. si je ne suis pas sur d'avoir le capes, je préfère quand meme mettre toutes les billes de mon côté!
bonnes journées de révisions à tou-te-s. je ne pense pas que ce blog soit très actif dans les trois semaines à venir... si vous comprenez ce que je veux dire!

jeudi 14 février 2008

Loi d’orientation de programme pour l’avenir de l’Ecole, 2005

La loi d’orientation de 2005 (ministre de l’éducation nationale : François Fillon) succède à la loi d’orientation de 1989 (ministre de l’éducation nationale : Lionel Jospin). Afin de renouveler le « contrat » qui lie la nation et l’Ecole, un grand débat national sur l’avenir de l’école a été mené en 2003-2004. Ce grand débat a servi de base au gouvernement pour préparer cette nouvelle loi d’orientation. Elle se fixe deux grands objectifs : la qualité de l’enseignement et l’égalité des chances (reprise de la loi d’orientation de 1989 car pas atteint). Pour cela, sont mis en place :

- le socle commun de connaissances et de compétences

- les Programmes Personnalisés de Réussite Educative

- la validation du B2i collège pour l’obtention du brevet

- la note de vie scolaire

- la création du conseil pédagogique dans chaque EPLE

- l’intégration des IUFM aux universités

De nombreuses réactions ont fait suite à cette loi : le retour en arrière, la fixation des apprentissages à un minimum en ce qui concerne le socle commun, la double sanction de la note de vie scolaire.

Texte original disponible sur : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000259787&dateTexte= (consulté le 14/02/08)

Eduscol. Loi d’orientation de programme pour l’avenir de l’école (en ligne). Disponible sur : http://eduscol.education.fr/D0230/accueil.htm (consulté le 14/02/08)

Café pédagogique. Dossier sur la loi « Fillon ». Disponible sur : http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/loifillon_index.aspx (consulté le 14/02/08)

mercredi 6 février 2008

enfin...

voilà une humeur du soir qui va être très courte : enfin, la convocation pour le CAPES est arrivée et je suis convoquée dans un lycée d'Angers. je suis une grande stressée et le fait de ne pas avoir cette convocation 4 semaines avant les écrits m'inquiétait passablement. l'an passé, j'etais convoquée à Challans, en Vendée. il avait alors fallu réserver un hôtel, s'organiser pour le transport, etc... cette année encore, le groupe de plc1 doc d'angers est divisé en 2 (vu notre très grand nombre...[ironie, je tiens à préciser]) et les deux groupes sont dans deux lycées différents ... d'Angers. je trouve cela un peu aberrant mais je suppose que beaucoup de personnes sont inscrites en candidat libre...
donc, je me couche avec un poids en moins sur les épaules

Loi Haby (1975)

En 1975, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, René Haby créé, par cette loi, le collège unique. Ministre de l'éducation, il connaît bien le système éducatif pour avoir été instituteur, professeur, proviseur, inspecteur général puis recteur.
La loi Haby s'inscrit dans le prolongement de plusieurs lois importantes :
- la réforme Berthoin en 1959 (effective en 1967) qui étend la scolarité obligatoire jusqu'à 16 ans, supprime l'examen d'entrée en sixième et créée un cycle d'observation de deux ans commun à toutes les sections (6eme-5eme).
- la réforme Fouchet Capelle (Fouchet, ministre de l'éducation; Capelle, recteur) en 1963 qui créée les CES (collège d'enseignement secondaire) et étend le cycle d'observation de deux nouvelles années avant l'orientation professionnelle (4eme et 3eme).
La loi Haby vise à démocratiser l'éducation, la réussite. Elle instaure :
- le collège unique qui a pour but de faire accéder toute une classe d'âge à un même niveau d'éducation et de favoriser le passage dans le supérieur.
- le passage du primaire au secondaire de façon automatique
- le cycle d'observation de 4 ans devient indifférencié
la loi Haby, de massification scolaire, se heurte à la société inégalitaire. Elle subit de nombreux aménagements et ajustements qui réintroduisent les filières de sélections et la "ségrégation sociale"


IUFM Aix Marseille. La profession de CPE, ses origines et son évolution. Les circulaires. (En ligne). Consultable sur : http://www.aix-mrs.iufm.fr/formations/filieres/cpe/formation_1ere_annee/fs_sur_la_profession_de_CPE.pdf (référence du 06/02/08)
France5. Le demi-échec du « collège unique » (en ligne). Disponible sur : http://education.france5.fr/coteparents/index.cfm?espId=3&discId=49&objId=16025&pageId=82537 (consulté le 06/02/08)

mardi 5 février 2008

la démarche en orientation

L’orientation est une démarche, un processus qui n’est pas figé et repose sur la démarche de projet.

L’orientation est :

- une démarche continue : apprendre à faire des choix tout au long de la vie

- une démarche cohérente : dans le projet d’établissement

- une démarche collective : implique tous les acteurs de la scolarité de l’élève

- une démarche concertée : nécessité du travail d’équipe

Pour les élèves, elle s’illustre par des actions spécifiques (visite, forum, stage,…), des interventions en cours et des actions individuelles (entretiens avec CO-P).

Pour l’orientation, il est nécessaire de connaître les intérêts, les capacités et les valeurs de l’élève, le contexte familial, le contexte économique du bassin d’emploi, les métiers.

Elle met en jeu trois grands types de connaissances :

- des connaissances sur soi : ses représentations

- des connaissances sur les métiers

- des connaissances sur les études

L’orientation doit travailler sur les interrelations entre ces trois pôles

La démarche de projet en orientation se caractérise par une question : « comment vas-tu t’y prendre ? » plutôt que « qu’est-ce que tu veux faire ».

au départ du processus d'orientation, il y a les rêves de l'élèves et ses représentations. Cependant, tôt ou tard, un probleme de relation entre les représentations sur Soi, les études et les métiers va naître. l'élèveva alors vivre des expériences (stages,...) qu'il devra traiter et intégrer pour passer du rêve au possible puis au probable. cette démarche est contextuelle:

- contexte familial : les attentes de la famille, le soutien qu'elle apporte au projet de l'élève

- contexte économique : quelles formations sont recherchées dans le bassin d'emploi?

- contexte scolaire : l'implantation de l'EPLE

France. DESCO. Document support pour la mise en œuvre de démarches éducatives d'orientation en collège, lycée d'enseignement général et technologique et lycée professionnel [en ligne]. Consultable sur http://eduscol.education.fr/D0095/Texte_EAO.htm

France. Ministère des Finances. Orientation & formation [en ligne]. Consultable sur http://www.orientation-formation.fr/

lundi 4 février 2008

humeur du soir

Voilà mon premier billet d'humeur de février. J’avoue que je suis dans un état d'épuisement assez impressionnant, mélange de fatigue et de stress (mais où sont les convocations au CAPES???). Enfin, en l'absence de cours de catalogage demain matin, voilà une grasse matinée bienvenue! Comme le dit Tibouline sur son blog, nous sommes devenues publiques... nous voici responsables d'un contenu face à un public qui peut s'avérer être un détracteur, un juge ou un soutien (faut pas tout voir en noir).
Malgré mon grand état de fatigue (j'ai bien le droit de me plaindre, personne ne le fera pour moi !), j'ai fais mon travail de veille, grandement facilité par netvibes (merci aux aggrégateurs de flux). Et le fruit de ma moisson, je ne vous le livre pas mais je vous conseille d'aller sur le blog d'O. Le Deuff (en lien sur le blog): il reprend le dialogue des "docs de choc" sur la didactique info-doc : l'article d'A. Montaigne et de Fr. Chapron (excusez du peu) avec le commentaire, dès le lendemain, de pascal sur son propre blog (je croyais que tu étais débordé?).
De même, l'arrivée de l'orientation active sur eduscol n'est pas passée inaperçu. J’ai donc décidé de m'attaquer au chantier de l'EAO (pour l'instant, seul l'historique est publié, la démarche de l'EAO arrivera sans doute demain).

Historique de l’Education à l’orientation (EAO)

L’orientation naît avec la psychologie scientifique, au début du XXe siècle. Auparavant, même si la question de l’orientation se posait (Périclès : notion d’équilibre), les sociétés étaient très hiérarchisées et il n’y avait pas de projets d’orientation, les enfants prenant la place des parents.

La première méthode d’orientation, le test de Binet, répond à une problématique générale : comment repérer ceux qui ne peuvent pas suivre l’école obligatoire ? L’orientation a donc un but d’élimination.

1922, première définition de l’orientation comme l’ « ensemble des opérations qui précède le placement des jeunes dans le commerce et l’industrie », il s’agit donc de développer le secteur secondaire et le commerce au détriment du secteur primaire.

Dans les années 1950, le but de l’orientation est l’orientation professionnelle. Elle passe par la recherche d’un appariement entre un individu (ses goûts, qualités, caractéristiques,…) et une société professionnelle (secteur professionnel).

Les années 1960 connaissent un grand bouleversement : la reforme Berthoin (décret de 1959) qui prolonge la scolarisation obligatoire jusqu’à 16 ans. En effet, l’industrie réclame des travailleurs qualifiés. C’est également la création des BEP et des professeurs principaux. L’âge où se décide l’orientation passe sous la responsabilité de l’école. L’orientation passe dans le domaine scolaire et relève des missions du professeur principal : observation continue des élèves pour leur orientation et leur adaptation au second degré.

Dans les années 1980, on parle d’ « éducation des choix », « aux choix ».

En juillet 1989, la loi d’orientation (Jospin) instaure le projet personnel de l’élève : l’élève construit son orientation au lieu de la subir.

En 1991, le conseiller d’orientation devient le Conseiller d’Orientation – Psychologue (CO-P)

L’approche éducative en orientation vient du Canada avec l’Activation du Développement Vocationnel et Professionnel (ADVP) qui propose des livres, des exercices.

La circulaire 96- 204 du 31 juillet 1996 invite à la mise en place d’une d’éducation à l’orientation.