vendredi 21 novembre 2008

Chercher l’image par l’image…

Cette nouvelle fonctionnalité est en test par les moteurs de recherche.

De quoi s’agit-il ? Il s’agit de rechercher des images non pas grâce à une indexation textuelle (requête type « Andy Warhol + Marilyn ») mais grâce à une indexation visuelle, par les caractéristiques physiques de l’image recherchée (couleur, cadrage épaule,…).

Quels intérêts ? Cela peut servir à retrouver le titre, l’auteur, l’histoire d’un tableau en envoyant comme requête la numérisation du tableau. Cette fonctionnalité étend aussi ses résultats de recherche aux images similaires et donnerait donc des résultats comprenant des copies détournées, des adaptations, des œuvres inspirées de l’original recherché. Et l’enseignant-documentaliste ? L’enseignant-documentaliste y retrouve son compte dans un travail sur l’image. De plus, de récentes recherches (Tricot ou Boubée ou les deux ???) montrent que les élèves utilisent l’image comme critères de validation d’un site internet. C'est-à-dire qu’ils font une recherche textuelle à partir de Google image et, en fonction de la pertinence et de la qualité des images affichées, ils vont visiter le site.

L’image prend donc de plus en plus d’importance sur l’internet. Peut-être qu’une réflexion sur les droits d’auteur, l’éducation aux médias et les stratégies de recherche pour prolonger le cours de français sur l’étude de l’image va devenir nécessaire pour rendre les élèves autonomes dans leurs recherches et leur scolarité. Mais qui va s’en charger ???(Superman ?)

Bibliographie :

Vous vous doutez bien que je n’ai pas la science infuse ! Concernant cette nouvelle fonctionnalité :

Nobis, Pierre. Chercher des images par l’image [en ligne]. Académie de Rouen. Publié le 15 novembre 2008. Consulté le 21 novembre 2008 sur http://documentaliste.ac-rouen.fr/spip/spip.php?article205&artsuite=0#sommaire_5

Concernant les écrits de Tricot ou Boubée ou les deux sur l’utilisation de l’image dans les pratiques de recherche en ligne des élèves : vous vous doutez bien que si je savais où je les ai rangés, je saurai qui les a écrit ! Si vous retrouvez les références…

jeudi 20 novembre 2008

lije, quand tu nous tiens...

Après une journée épuisante de formation sur la littérature jeunesse, je pense ne pas ouvrir un livre avant plusieurs jours…heureusement, il y a internet !!!
Cette journée était divisée en deux : une première partie sur la bande-dessinée : son vocabulaire, les problématiques professionnelles qu’elle pose en terme de gestion (politique d’achat, rangement, prêt, vol,…), de pédagogie (quels savoirs avec quels prof,…) et d’actions culturelles (club, animation du fonds, salon,…) et puis… présentation des BD qui marchent.
La seconde partie était plus axée sur la lije et l’on nous a dressé un panorama complet des ouvrages jeunesses qui marchent par éditeur. Même si c’était vraiment très intéressant, ce fut long, trop long. Heureusement, l’intervention (et donc tous les romans super sympa que les élèves adorent) est en ligne sur le site d'Hélène Leroy (http://pagesperso-orange.fr/helene.leroy/). On y retrouve aussi tous ses projets et bilans d’activités, les activités pédagogiques qu’elle mène auprès de ses élèves et ses coups de cœur en lije. Un site à garder dans ses signets…

mardi 18 novembre 2008

Google print, mode de non-emploi

Je fais de la résistance à Google mais je ne peux résister à un appel à l’aide d’Elsa !

Google print (Google Recherche de Livre en français) est un moteur de recherche (et oui !) qui va chercher la chaîne de caractère désirée dans l’ensemble des ouvrages numérisés par Google. Cette fonctionnalité de Google permet aussi la consultation des livres en ligne voir leur achat (négociation avec les éditeurs…). Les principaux griefs contre Google print sont : l’omniprésence de la culture anglo-saxonne/américaine, le mépris pour les droits d’auteurs (moraux et patrimoniaux) et la marchandisation de la culture…

Du coup, l’Europe réagit et veut contrer par Europeana, une bibliothèque en ligne. Elle concentre les ouvrages numérisés des grandes bibliothèques européennes (BnF, bibliothèque nationale Széchényi de Hongrie, bibliothèque nationale du Portugal). Elle propose les mêmes fonctionnalités que Google print, le côté polémique en moins ! Et puis, si tu comprends pas le portugais ou le hongrois, il reste toujours Google translate… (Oh, la vilaine).

Et voilà, ai-je répondu à tes interrogations petit scarabée ? (la grosse tête j’ai attrapée depuis que avec source de savoir on me confond).

europeana

et oui, la bibliothèque numérique européenne va enfin voir le jour jeudi prochain. cette bibliothèque est une réponse à la bibliothèque de Google : Google print. elle devrait permettre d'équilibrer la représentativité des autres cultures par rapport à la sur-représentation de la littérature américaine (Google print). rappelez-vous des textes enflammés de Jean-Noël Jeanneney dans vos dossiers documentaires blancs...
une bonne accroche pour n'importe quel dossier de CAPES parlant de culture, de TICE, de littérature et, plus encore, des trois en même temps!
www.europeana.eu

lundi 17 novembre 2008

publier ou ne pas publier, telle est la question?

C’est la première fois que je me pose la question à propos d’un commentaire. Publier, c’est rendre public et j’ai vraiment hésité pour celui-là parce que, à mon sens, il est un peu limite (on se moque pas des noms, il y en a des pire) même si c’est fait sur le ton de l’humour. Et ce refus d’assumer ses écrits…

Cette problématique interne à mon cerveau me fait penser à ce qui se passe actuellement concernant la « veille d’opinion » que veut mener l’éducation nationale. Non pas que je me considère comme « leader d’opinion » ou quoi que ce soit mais, après le veilleur de Sarkozy supposé surveiller ce qui se dit sur notre président sur la toile, voilà que Darcos veut imiter son chef. Alors, il y a de l’argent pour nous surveiller (220 000 euros, quand même) mais pas pour augmenter le nombre de postes puisque « en 2007, 250 postes ont été ouverts au Certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (CAPES) de documentaliste pour 583 départs enregistrés par la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance, et en 2008, pour 549 départs anticipés, ce sont 192 postes qui ont été ouverts au CAPES » (Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ? Rapport d'information n° 46 (2008-2009) du 22 octobre 2008 - par M. David ASSOULINE, fait au nom de la commission des Affaires culturelles).

Mais, est-ce que le sénateur Assouline ne critique pas la politique gouvernementale concernant l’éducation ? Il devrait faire attention !

En attendant, je considère que l’initiative d’aller tous se dénoncer peut être une solution pour faire économiser un peu d’argent à notre ministère (n’est-ce pas Olivier Ertzscheid? et on ne se moque pas de son nom non plus !).

samedi 15 novembre 2008

aïe

Aïe, c'est le bruit qu'ont fait mes exigences en se heurtant au principe de réalité de la vie au LP Romain Rolland d'Amiens. Le LP se situe dans les quartiers nord d'Amiens, quartier très populaire avec beaucoup de barres d'immeuble mais en voie de transformation en zone pavillonnaire. Ensuite, c'est le seul LP public d'Amiens. Enfin, le concept d'"orientation par défaut" a été inventé en Picardie. Au collège, l'un des axes du projet d'établissement est d'orienter plus de jeunes vers l'enseignement général car l'orientation en LP est très (trop?) importante. En fait, les parents dévalorisent souvent leurs enfants, n'ont pas les moyens financiers ou intellectuels de les pousser à poursuivre des études longues, les poussent vers le monde du travail le plus vite possible pour "gagner de l'argent". C’est donc une majorité de population très difficile de jeunes adultes en bute avec l'autorité, ayant une mauvaise image d'eux et subissant des pressions sociales impressionnantes. Ne nous égarons pas, il y en a aussi qui sont contents d'être là, qui font ce qu'ils veulent faire et que leurs parents soutiennent; ceux-là sont éclipsés par la majorité!

  • première impression en arrivant au lycée (au-delà de la taille de l'établissement): les élèves sont plus grands que moi, j'aurais du m'habiller moins "jeune" pour qu'on ne me confonde pas avec eux (j'ai dédramatisé la situation : "vous êtes pas une élève?", "non, mais merci de me trouver l'air jeune!")
  • deuxième impression : le CDI est au second étage : comment les élèves viennent? comment fait-on pour monter les escaliers plusieurs fois par jour sans avoir mal aux genoux? le CDI est situé au-dessus de la salle des profs et de l'administration. les élèves viennent malgré l'altitude! le CDI est constitué d'une enfilade de salles et, cerise sur le gâteau, d'une mezzanine : une salle de cours avec quelques vieux ordi (ceux qui lisent les disquettes - nostalgie), le plateau central appelé la "rotonde" avec une vue imprenable sur tout Amiens puisqu'il n'y a que des fenêtres et pas de mur. c'est là qu'est situé le fonds documentaire et fictionnel, les nombreux manuels pour toutes les sections (qui ont des noms barbares). les rayonnages sont disposés en rayons de soleil, les BD sont sous l'un des escaliers de la mezzanine et les 3 ordinateurs-récents- sont derrières ces mêmes escaliers (invisibles pour ma conseillère de pratique accompagnée ou CPA). ces deux escaliers coupent l'espace en deux et rendent une grande partie du plateau inoccupable. ils mènent à la mezzanine où se trouvent l'orientation et les programmes culturels pour une vingtaine de places assises. ensuite, un premier couloir donne accès à une salle de travail de groupe et aux toilettes. un second couloir, séparé du premier par une porte fermée à clé, donne accès à deux autres salles de groupe, à la réserve et aux archives et à la salle vidéo. certes, le CDI est quasiment insurveillable mais, compte-tenu de l'âge des élèves, c'est n'est pas une priorité.
  • je parlais du bruit qu'ont fait mes exigences : les élèves n'enlèvent pas leurs manteaux, ne sortent pas leurs affaires, mangent et jouent avec leurs téléphones en classe, parlent de choses et d'autres mais rarement de la matière enseignée. les professeurs que j'ai vus ne réagissaient pas. je leur ai posé la question et il s'agit d'une stratégie : continuer le cours pour ceux qui suivent car, à se disperser en discipline constamment, on s'épuise pour rien. certains élèves ont tellement de problèmes que, pour eux, se concentrer sur le cours est quasiment impossible. je pense aussi que c'est une technique pour les responsabiliser : c'est leur problème, c'est leur vie.
  • et enfin (je crois), j'ai lu le projet d'établissement : le taux d'absentéisme impressionnant (c'est vrai qu'il y grève des bus de l'agglomération), le nombre de grossesses désirées («mon rêve, c'est d'être femme au foyer"), le taux d'abandon à l'issue de la première année.

Bref, cette journée fut très instructive mais très fatiguante (en fait, la semaine a été très fatiguante)

mercredi 12 novembre 2008

Goncourt des lycéens et tests juridiques

et oui, il est tombé!
les lycéens réunis à Rennes ont voté pour Catherine Cusset pour "un brillant avenir" (Gallimard).
Créé en 1988 et organisé par le ministère de l'Education nationale et la Fnac, le Goncourt des lycéens est décerné par 13 délégués élus par les 56 lycées participants. Ils travaillent sur une sélection basée sur celle du Goncourt.

Un brillant avenir raconte une saga familiale tendre et tumultueuse. Au début du roman, on voit Helen, soixante et quelques années, dans son appartement de New York quand elle découvre que son mari, atteint d'Alzheimer, vient de se donner la mort. On plonge alors dans l'enfance d'Helen, petite fille de Bessarabie. Elle s'appelle alors Elena et s'enfuit avec sa famille en Roumanie. Elle y vit une enfance sinistre mais devient brillante chimiste. Épouse contre le gré de sa famille un étudiant juif. Se bat pour que son fils Alexandru ait un "brillant avenir". Les choses déraillent quand le garçon prend pour femme Marie, une jeune Bretonne, un peu insolente et négligée, qu'Helen perçoit comme une menace. Menace que leur fils parte en France et renonce à sa carrière.


et je me fais le relais de Françoise Banes qui a envoyé des tests juridiques de l'ADBS par l'intermédiaire de la liste e-doc : http://www.adbs.fr/quizz-juridiques-50350.htm (je suis plutôt contente d'avoir fait 18/20 au premier test... mais c'est F. Banes et C. Grisaud qui nous assurent cette partie de la formation de PLC1 à Angers)

mardi 11 novembre 2008

news

Notre projet P2 avance : la date est fixée !

Le P2 est un projet qui doit être mené en interdisciplinarité. Dans notre cas, c’est une rencontre autour des énergies renouvelables qui se fait entre nos élèves et des élèves de l’EREEM de Berck. Mais j’en ai déjà parlé… (Si, si, je suis sûre…).

La conférence a été fixée par la conférencière au mardi 9 décembre. Et là, alors que deux des trois PLC2 qui y participent étaient contents (car l’autre date était un jeudi, jour de formation disciplinaire à l’IUFM pour la plupart des PLC2…mais pas tous ; d’où 1 PLC2 pas content !!! mais si, c’est logique), ma tutrice s’est rendue compte que c’était le jour de la première réunion FADBEN avec conférence de Zakartchouk sur l’évaluation par compétence le matin et une « vieille » connaissance l’après-midi, Pascal Duplessis. Donc, adieu à la rencontre avec les autres docs de l’académie (c’est une journée inscrite au PAF ouverte à tous), adieu Zakartchouk (mais une autre PLC2 doc est en stage dans son établissement : il évalue ses élèves par compétences), et adieu Pascal et les retrouvailles !

Demain, présentation du P2 à notre formateur de groupe interdisciplinaire qui valide (il n’a pas le choix, il est génial ! notre P2 [pour le formateur, j’ai encore des doutes]). Je le publierai ensuite (patience).

lundi 10 novembre 2008

si on peut même plus être en vacances...

bon, oui, je ne suis pas très active pendant les vacances parce que ... c'est les vacances!!!
mais ça va changer... je suis de retour en Picardie. cette semaine marque le début de mon stage de pratique accompagnée, stage qui doit se dérouler sur 30 heures dans un établissement différent : pour moi, un lycée pro d'Amiens (le lycée d'à côté devait être trop près). pendant cette période, je ne dois pas être présente sur mon lieu de stage en responsabilité mais, comme je tiens à suivre mes 6ème (mon P1, bordel). je bosse le lundi après-midi et le mardi matin au collège et le vendredi au lycée.
je raconterai tout plus tard, faut que je pense à embaucher...
voilà Elsa, tu as de mes nouvelles (rassurée?)