souligne le paradoxe d'une liberté naturelle en soi bonne et indéterminée, qui cherche sa justification dans une limitation institutionnelle.
illustration : ROUSSEAU (1712-1778) "laissez croître"
se positionne du côté du désir de l'enfant et part du présupposé que l'Homme naît bon.
l'enfant progresse en confrontant ses représentations avec ses observations = dialogue de la conscience et de l'expérience. l'enfant doit être protégé contre toute idée préconçue, influence sociale.
l'adolescent progresse par la relation, l'affect.
la pédagogie négative suit la règle de la seconde lecture ou lecture rétrograde : pour l'enfant, la clé de l'expérience n'est donné qu'à la fin.
rôle de l'éducateur : en retrait pour éviter de se substituer à l'expérience que doit faire l'élève, patient, guide, moniteur, tient le rôle de trait d'union entre l'individu et la société.
pédagogie reprise par l'école de Hambourg (1918-1925) : pour une pédagogie non-directive mais contre le maître "despote éclairé" de Rousseau. abolition de la position autoritaire du maître.
illustrations :
- école de Léon Tolstoï, 1849 : pas de contrainte horaire.
- école de Summerhill par Neill, 1920
mais c'est un échec, les élèves veulent des repères et les professeurs rétablissent leur "directivité", c'est le triomphe du "laissez croître" sur le "laissez faire".
RESWEBER, Jean-Paul. Les pédagogies nouvelles. Paris : PUF, 1992. (Que Sais-je?)
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