La première méthode d’orientation, le test de Binet, répond à une problématique générale : comment repérer ceux qui ne peuvent pas suivre l’école obligatoire ? L’orientation a donc un but d’élimination.
1922, première définition de l’orientation comme l’ « ensemble des opérations qui précède le placement des jeunes dans le commerce et l’industrie », il s’agit donc de développer le secteur secondaire et le commerce au détriment du secteur primaire.
Dans les années 1950, le but de l’orientation est l’orientation professionnelle. Elle passe par la recherche d’un appariement entre un individu (ses goûts, qualités, caractéristiques,…) et une société professionnelle (secteur professionnel).
Les années 1960 connaissent un grand bouleversement : la reforme Berthoin (décret de 1959) qui prolonge la scolarisation obligatoire jusqu’à 16 ans. En effet, l’industrie réclame des travailleurs qualifiés. C’est également la création des BEP et des professeurs principaux. L’âge où se décide l’orientation passe sous la responsabilité de l’école. L’orientation passe dans le domaine scolaire et relève des missions du professeur principal : observation continue des élèves pour leur orientation et leur adaptation au second degré.
Dans les années 1980, on parle d’ « éducation des choix », « aux choix ».
En juillet 1989, la loi d’orientation (Jospin) instaure le projet personnel de l’élève : l’élève construit son orientation au lieu de la subir.
En 1991, le conseiller d’orientation devient le Conseiller d’Orientation – Psychologue (CO-P)
L’approche éducative en orientation vient du Canada avec l’Activation du Développement Vocationnel et Professionnel (ADVP) qui propose des livres, des exercices.
La circulaire 96- 204 du 31 juillet 1996 invite à la mise en place d’une d’éducation à l’orientation.
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